Le pouvoir transformateur des données

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Le 24 janvier 2024, plus de 350 personnes se sont réunies en ligne pour assister à une présentation animée par Bénévoles Canada dans le cadre du projet L’engagement guidé par les données : Comment exploiter le pouvoir des données pour catalyser un changement communautaire.

En introduction, la présidente-directrice générale de Bénévoles Canada, Dre Megan Conway, a précisé que la séance avait pour but de discuter de la façon de faire avancer un mouvement guidé par des données. Il s’agissait d’explorer comment les organismes de bienfaisance ou à vocation sociale peuvent se servir des données pour prendre des décisions et appuyer leurs travaux.

Trois panélistes ont abordé des questions importantes à ce sujet : Natalie Napier de InWithForward, Narinder Dhani de The New Power Labs et Erin Spink de Spinktank.

Voici ce que Napier a affirmé en réponse à une question sur la manière dont elles utilisent les données pour obtenir du succès dans leurs travaux : « Le savoir est transformateur quand il peut être partagé et compris dans le contexte d’alliances de confiance. » Dhani a ajouté que « les données sont un facteur habilitant de transparence, de crédibilité et de confiance » qui aide son organisation à mieux comprendre ce qui est sous-financé ou ignoré, et aussi avec qui faire équipe et comment travailler avec ces partenaires. Spink a expliqué que dans le passé, le secteur du bénévolat a sous-utilisé les données, approchant celles-ci de manière transactionnelle et assez simpliste. Elle pense que les données doivent plutôt être considérées comme « un moteur de la promotion et de la réussite du secteur du bénévolat. »

Les panélistes s’entendaient toutes pour dire que les processus de collecte de données doivent être représentatifs et inclusifs. Dhani a aussi souligné l’importance d’analyser les données d’un point de vue intersectionnel. Selon elle, dans bien des cas, la manière dont les données sont diffusées ne tient pas compte de l’intersectionnalité des identités sociales. Spink a rappelé qu’il est également impératif que la collecte et la diffusion de données ne viennent pas renforcer des dynamiques de pouvoir qui divisent.

Les panélistes étaient aussi unanimes qu’il y a toujours un besoin pour plus de données. Spink a dit que le bénévolat était comme « un canari dans une mine de charbon », c’est-à-dire que les tendances dans le secteur pouvaient être des signes avant-coureurs de tendances à venir dans d’autres formes de participation civique (p. ex. la participation électorale, la confiance institutionnelle). Dhani a expliqué que la définition de la participation civique a évolué au fil du temps. Elle a rappelé la nécessité que les données recueillies correspondent aux nombreuses façons dont les différents groupes se manifestent dans l’arène civique.

Pour clore la séance, Shaminda Perera de Bénévoles Canada a présenté le Centre canadien de connaissances sur les dons et le bénévolat, dont le site web compte actuellement cinq ensembles de données :

  • Aperçu des données sur les dons, le bénévolat et la participation
  • Aperçu des données sur les comptes satellites
  • Aperçu des données sur la situation des entreprises (à venir)
  • Subventions et contributions
  • T3010

Les données sont présentées dans un format convivial et facile à comprendre, et, dans certains cas, elles peuvent être filtrées par province ou territoire.

Visitez https://donetbenevolat.ca/ pour en savoir plus sur le Centre.

Visitez ce lien pour regarder la conversation complète sur YouTube : https://youtu.be/Ywh4s-tj2Sk  

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