
« En tant que société, nous continuons de faire face aux conséquences de la COVID », explique Susan. « Au début de la pandémie, on a dit aux gens de rester chez eux et de s’isoler. Malheureusement, les gens n’ont recommencé que lentement à s’impliquer dans leur communauté. Nous souffrons encore à divers degrés des effets du confinement et de notre isolement. Tout ce que nous pouvons faire pour encourager les liens entre les gens est donc primordial. Le bénévolat va au-delà de l’activité en question. Regarder quelqu’un dans les yeux, sourire et lui demander comment se passe sa journée est en quelque sorte un médicament qui peut nous aider à guérir de la COVID. »
Le secteur du bénévolat doit faire plus pour aider les bénévoles à saisir l’ampleur et la profondeur de leur impact. « Ça compte toujours et ce, pour toutes les personnes concernées », affirme Susanne. « Nous commençons à faire du bénévolat parce que nous voulons venir en aide aux gens et nous continuons de faire du bénévolat pour les avantages que ça nous procure : les émotions ressenties et le sentiment d’avoir un but et d’être utile à la communauté. C’est à nous d’aider les gens à faire les premiers pas. Réussir un jumelage dans le domaine du bénévolat vient ajouter un autre maillon dans le réseau qui aide à façonner les communautés dont nous rêvons et dans lesquelles nous souhaitons vivre. »