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Chers amis,
Pour moi, la Journée internationale des femmes est l’occasion de réfléchir aux incroyables réalisations des femmes, ainsi qu’à leurs contributions à tous les aspects de nos vies. C’est également l’occasion de placer au premier plan le travail que nous devons accomplir. Je suis particulièrement consciente du paysage genré du bénévolat au Canada et à l’étranger, c’est-à-dire les espaces et lieux où les femmes se sentent plus à l’aise de participer et, plus particulièrement, les espaces et lieux où elles ne se sentent pas à l’aise de le faire.
Je repense à mes premiers pas en tant que bénévole au sein d’un conseil d’administration. J’étais à la fin de la vingtaine, c’était la première fois que je siégeais à un conseil d’administration et j’avançais à tâtons dans le monde du leadership. Je suis reconnaissante envers tous ceux qui m’ont fait de la place, qui m’ont incitée à foncer et qui ont créé des conditions favorables à mes contributions. De plus, je suis consciente de mes propres privilèges, c’est-à-dire de ma race caucasienne et de ma classe. Il y a beaucoup à faire pour aider et encourager les femmes de toutes les classes économiques et de toutes les origines ethnoculturelles à trouver les soutiens et les ressources nécessaires pour contribuer et s’engager d’une façon qui les satisfait. Il faut trouver plus d’occasions d’aider les femmes à diriger des initiatives locales, à siéger à un conseil d’administration et à participer là où, historiquement, elles n’avaient peut-être pas encore leur place.
J’ai une fille de cinq ans et, parfois, je me demande quelles conditions nous devons créer collectivement pour qu’elle se sente à l’aise de contribuer sans préjudice à tous les domaines de sa vie, que ce soit à l’enfance, à l’adolescence, à l’âge adulte ou à l’âge d’or. Comment les mesures que nous prenons aujourd’hui pourraient-elles améliorer sa capacité à contribuer tout au long de sa vie? Que devons-nous semer dès maintenant? Je pense à ma grand-mère, première mairesse adjointe du village où j’ai grandi. Remarquablement, cette jeune veuve avec cinq enfants a trouvé différentes façons de contribuer à la vie civique.
En cette Journée internationale des femmes, je vous invite à réfléchir aux différentes façons que vous pourriez faire la place pour toutes les femmes prêtes à diriger, à façonner et à créer dans nos collectivités. À mesure que nous progressons vers l’élaboration d’une Stratégie nationale d’action bénévole, j’espère que nous saurons collectivement éliminer les obstacles sociaux, culturels, démographiques et géographiques qui empêchent les femmes d’accéder à de nombreuses occasions de participation. J’espère également qu’ensemble, nous trouverons des solutions pour améliorer l’accès à des occasions de bénévolat et de participation plus approfondies et plus enrichissantes auxquelles pourront prendre part tous les membres de nos collectivités.
