Règles d’engagement : l’amalgame de participants, de bénévoles et de membres du personnel

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Tout le monde ne pense pas avoir besoin d’aide et personne ne veut le reconnaître, même s’ils le réalisent. Dans un récent webinaire de Bénévoles Canada (disponible en anglais seulement), Paige Bromby de Guelph, et son groupe 10C Creating Space for Change, ont abordé un point clé: les gens ont tendance à être plus engagés s’ils sentent qu’ils aident les autres, que s’ils sont aidés. C’est un aspect de ce que l’on appelle «Helpers’ High».  Nous avons tendance à nous sentir bien lorsque nous aidons les autres. Madame Bromby recommande de tendre la main aux clients / participants, de leur demander leur avis ainsi que de les aider à se connecter avec la communauté, comme l’ont fait le groupe «10C Creating Space for Change» ainsi que le Centre d’action bénévole Ouest-de-l’Île (CABOI, Québec) avec leurs programmes de collaboration destinés aux aînés, « les Cercles de connexion » avec les conversations virtuelles intergénérationnelles, et « le Club Jeunes de cœur, aînés 55 ans et +», respectivement.

Avant, tu étais celui qui aidait. Maintenant tu as besoin d’aide.
L’aide est nécessaire et c’est merveilleux qu’il y ait des gens prêts à donner un coup de main.
Pourtant, accepter de l’aide et attendre est difficile parce que cela veut dire que vous n’avez plus le contrôle.

– Un client du CABOI

En tant que bénévoles ou membres du personnel, nous devons nous mettre à la place des personnes que nous aidons (aînés et autres populations cibles), et nous imaginer ce que nous ressentirions si les rôles étaient inversés. Ce que nous découvrons généralement, c’est qu’il est, en effet, difficile d’accepter de l’aide. Pour la lupart d’entre nous, demander de l’aide est un geste pénible à faire.

Ceux que nous aidons dans la communauté par le biais de nos organismes et services sont les mêmes qu’ils étaient lorsqu’ils apportaient de l’aide aux autres. Souvent, les participants possèdent des compétences, des perspectives et une expertise précieuses acquises grâce à l’expérience qu’ils seraient prêts à partager avec la communauté si on le leur demandait.

La plupart d’entre nous réalisons que nous avons tous besoin ou aurons parfois besoin de soutien et nous comprenons à quel point il est important pour nous de conserver un sentiment de dignité, d’efficacité personnelle et d’utilité. Ces sentiments d’affirmation peuvent être renforcés lorsque nous sommes invités à apporter une contribution à une entreprise. Demander de l’aide aux participants pour un programme ou un service communautaire peut entraîner des résultats positifs pour toutes les personnes concernées. Pour reprendre la formule de Mme Bromby : «s’impliquer avec un amalgame de participants, de bénévoles et de personnel peut augmenter la probabilité d’engagement et peut souvent enrichir l’activité.

Voir le blogue de Paige Bromby:  Engaging Virtual Volunteers: Volunteers as Participants (en anglais seulement)

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